Secteurs Porteurs

AGRICULTURE ET AGROBUSINESS

PORTRAIT DU SECTEUR

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L'économie sénégalaise repose principalement sur le secteur agricole qui occupe plus de 60% de la population active. A cet égard, l'Etat du Sénégal a mis en œuvre d'importants programmes d'amélioration, de renforcement et de modernisation de la base de production agricole à travers les politiques définies dans le Plan Sénégal Emergent (PSE), dans sa composante PRACAS (Programme d'accélération du rythme de l'agriculture sénégalaise), qui vise l'autosuffisance en riz, entre autres objectifs.

Grâce notamment à des ressources en eau abondantes et à des terres arables adaptées à la production agricole, le potentiel de l'agriculture sénégalaise est largement reconnu, notamment dans les filières céréalières et horticoles. Les modèles réussis de ces dernières années témoignent amplement de la capacité existante des opérateurs privés sénégalais et étrangers.

L'agriculture sénégalaise c'est principalement :

près de 4 millions d'hectares (19 % de la superficie du pays), inégalement répartis en zones écogéographiques ;
le développement agricole ne couvre que 65% de ces terres annuellement, soit environ 2,5 millions d'hectares ;
98% de ces terres sont cultivées sous pluie, induisant une activité agricole fortement exposée aux aléas climatiques.
L'agriculture est le pilier fondamental de la politique de développement du Sénégal, qui réunit toutes les conditions favorables au développement d'une agriculture compétitive assurant la sécurité alimentaire et des flux d'exportation importants vers les marchés à haute valeur. Concrètement, le domaine de l'horticulture - fruits et légumes - présente, dans le contexte actuel, les meilleurs atouts en termes de croissance et de création de valeur ajoutée.
La gamme des produits agricoles vivriers, industriels et horticoles est large et constitue pour l'agriculture sénégalaise de nombreuses opportunités confirmées. Ces produits comprennent les arachides et les oléagineux, le riz, les céréales (maïs, mil, sorgho), les oignons, les tomates industrielles, les produits horticoles d'exportation, etc.

Cependant, pour accélérer le rythme de la crise financière dans un contexte de pénurie croissante, le gouvernement du Sénégal a choisi de faire un effort de priorisation. Ainsi, le Gouvernement avec toutes les parties prenantes entend concentrer et dynamiser ses investissements agricoles dans les produits hautement stratégiques pour le Sénégal touchant l'ensemble du monde rural à savoir le riz, l'oignon, l'arachide et les fruits et légumes de contre saison.

L'objectif est notamment d'atteindre un volume d'exportation de plus de 200 000 tonnes de fruits et légumes, à moyen terme, grâce à l'élargissement de la diversité des produits « Origine Sénégal ». Une autre ambition de l'horticulture sénégalaise, notamment, est de contribuer à l'autosuffisance en produits maraîchers au niveau national.

AVANTAGES COMPARATIFS

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Le Sénégal est l'un des pays d'Afrique subsaharienne les plus proches des grands marchés européens. Grâce notamment à des ressources foncières abondantes pour la production agricole et en eau, le potentiel de l'agriculture au Sénégal est largement reconnu. Les modèles de réussite de ces dernières années ont prouvé la capacité existante des opérateurs privés sénégalais et étrangers sur le marché local et à l'exportation, notamment pour la production horticole.

Les conditions climatiques et pédologiques dans tout le pays présentent un excellent environnement pour la production agricole, en particulier l'horticulture.
Plusieurs facteurs positifs déterminent la compétitivité du Sénégal dans le domaine de l'agriculture, en particulier dans l'horticulture d'exportation de contre-saison, à savoir :

Aménagement hydro-agricole de la vallée du fleuve Sénégal et de l'Anambé / Investissements privés en équipements et infrastructures de production en hausse ;
Conditions agro-écologiques très favorables au développement de trois saisons de croissance ;
Situation géographique avantageuse par rapport aux principaux marchés d'exportation ;
climat océanique très favorable sur la bande côtière du pays (Littoral et vallée du fleuve Sénégal) et propice aux cultures de contre-saison ;
plusieurs types de sols adaptés aux cultures céréalières et horticoles ;
un important potentiel hydrique sous-utilisé dans certaines régions du pays : 4 millions d'ha de terres arables équivalent à 385 ha pour 1000 habitants, la moyenne mondiale étant de 86 ha pour 1000 habitants ;
35 milliards de m3 d'eau de surface renouvelable et 4 milliards de m3 d'eau souterraine ;
un regain d'intérêt pour l'origine sénégalaise pour des spéculations comme le haricot vert, la tomate cerise ou le maïs doux.

POSITIONNEMENT STRATÉGIQUE DU SÉNÉGAL

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Depuis plusieurs années, l'agriculture sénégalaise s'est engagée dans une importante politique de diversification, notamment sur le développement et la promotion des cultures d'exportation. Aujourd'hui, grâce à la modernisation et à la diversification de la production, le Sénégal connaît, depuis une dizaine d'années, une augmentation régulière des volumes, mais aussi une diversification de la gamme de produits et des marchés de destination, ce qui a permis d'assurer une présence des sénégalais produits horticoles sur les marchés d'exportation de manière quasi permanente.

Des opportunités d'investissement avérées existent pour les investisseurs privés dans la modernisation des pratiques agricoles, dans la plateforme d'infrastructures (installations post-récolte, chaînes du froid, etc.) et dans la commercialisation, notamment :

  • Horticulture d'exportation de contre-saison : des atouts divers dont l'existence d'un large choix d'opportunités sur des niches bien identifiées et la possibilité de faire différentes spéculations dans la filière fruits et légumes tout au long de l'année (maïs doux, tomate cerise, melon, etc. )
  • Cultures céréalières (Riz, Blé, etc.) ;
  • Infrastructures post-récolte : transport, conditionnement, stockage ;
  • Production et commercialisation des intrants : engrais, semences, produits phytosanitaires ;
  • Production et commercialisation de matériel agricole ;
  • Industries de transformation (frais, manufacturés), fruits secs etc.) ;
  • Aménagement agricole et hydro-agricole ;
  • Opportunités d'investissement avérées dans la modernisation des pratiques agricoles, dans la plate-forme d'infrastructures (installations post-récolte, chaînes du froid, etc.) et dans la commercialisation.

L'horticulture d'exportation, par exemple, présente divers avantages, dont l'existence d'un large choix d'opportunités dans des niches bien identifiées et la possibilité de faire différentes spéculations dans le secteur des fruits et légumes tout au long de la période. année. Le maïs doux, en particulier, est devenu l'un des principaux produits d'exportation avec
les tomates cerises et les melons, qui connaissent également une croissance exponentielle avec une fenêtre de commercialisation plus longue.

Les fleurs coupées et les feuillages décoratifs constituent, en outre, une gamme de produits d'exportation pour l'instant sous-exploités au Sénégal.

ECONOMIE DIGITALE

PORTRAIT DU SECTEUR

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Le Sénégal offre un environnement propice au développement des activités liées aux TIC. Le pays est entré résolument dans l'ère de l'économie numérique avec une volonté forte de l'Etat qui a mis en place une politique de croissance et de modernisation de son administration basée sur les TIC avec d'importants investissements réalisés en termes de capacité et de modernisation.

Aujourd'hui, le Sénégal offre aux entreprises une connexion ininterrompue avec le reste du monde grâce aux connexions les plus performantes (réseau haut débit 100% numérisé sur tout le territoire offrant une gamme de produits : ADSL, Frame Relay, RNIS, VSAT, etc.) et un réseau 100 % réseau de télécommunications numérisé avec une boucle de près de 6 000 kilomètres de fibre optique et une bande passante internationale disponible de 25,7 Gb/s (2017).

Le Sénégal se positionne de plus en plus comme un leader en Afrique subsaharienne, en matière de services TIC et TV. Comme de nombreux pays en développement comme l'Inde, le Maroc, Maurice ou la Tunisie, le Sénégal s'est activement engagé depuis plusieurs années dans la promotion du secteur des TIC et des Téléservices.

Situé à 5 heures de l'Europe, le Sénégal est un pays d'ouverture. Sa stabilité politique, conjuguée aux différentes réformes structurelles engagées par les pouvoirs publics, ont permis au Sénégal d'acquérir une position de leader sur le marché international de l'externalisation des services informatiques.

Le Sénégal est entré résolument dans l'ère de l'économie numérique. L'État a mis en œuvre une politique de croissance et de modernisation de son administration basée sur les TIC et a réalisé d'importants investissements pour moderniser les infrastructures de télécommunications. Aujourd'hui, le Sénégal offre aux entreprises une connexion ininterrompue avec le reste du monde grâce aux connexions les plus performantes (câble sous-marin à fibre optique, ADSL, lignes louées internationales, etc.).

Données chiffrées :

  • Croissance annuelle secteur : > 20 % (tirée par la téléphonie mobile et les offres de service)
  • Réseau 100% numérisé à haut débit sur l'ensemble du territoire offrant une gamme de produits variés (ADSL, Frame Relay, RNIS, VSAT etc.)
  • Africa Coast to Europe (ACE), câble sous-marin de 17 000 kilomètres de longueur, desservant l'Afrique de l'ouest et appartenant à un consortium de 20 opérateurs dont Sonatel-Orange : capacité initiale de 200Gbit/s sur le segment 1 et 160Gbit/s sur les segments 2 & 3, avec une capacité maximale de 5,12 térabits/
  • Atlantis 2 : 20 Gbit/s, dépendant du Portugal, de l'Espagne, du Sénégal, du Cap-Vert, du Brésil et de l'Argentine
  • SAT-3/WASC/SAFE : 120 Gbit/s, dépendant de l'Europe, de l'Afrique et de l'Asie
  • GLO-1 (Globacom-1), câble sous-marin de 9 800 km de longueur, le long de la côte ouest-africaine, dépendant de laGrande-Bretagne au Nigéria, avec une capacité maximale de 2,5 térabits/s
  • Bande passante internationale à 25,7 Gb/s (2017)
  • Centre de télécommunications par satellite pointant sur le satellite 355.5°d'Intelsat
  • Hub offrant des services VSAT pointant sur le satellite 328.5° d'Intelsat
  • Réseau de télécommunications numérisé à 100% avec une boucle de 3 000 kilomètres de fibre optique à travers le pays
  • Réseau national IP et liaisons spécialisées de 64 Kbps à 2 Mbps
  • Généralisation des systèmes à 2,5 Go sur l'ensemble des liaisons depuis 2007
  • Haut débit dans toutes les capitales départementales (ADSL) depuis 2008
  • 100 % de Couverture par le GSM et le CDMA
  • Présence de 3 opérateurs télécoms majeurs sur le marché
AVANTAGES COMPARATIFS

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La proximité géographique, la langue française partagée, la qualité et la compétitivité de la main-d'œuvre, caractéristiques du Sénégal, sont autant de leviers pour le développement de services à haute valeur ajoutée basés sur les TIC.
Outre le haut niveau de développement technologique, la disponibilité, à des coûts compétitifs, d'une main-d'œuvre qualifiée fait du Sénégal une destination privilégiée pour l'externalisation de la relation client et des services informatiques à valeur ajoutée.

Les avantages compétitifs du Sénégal dans le segment des TIC et Téléservices sont les suivants :

  • une concurrence loyale et saine au profit des utilisateurs des réseaux et services de télécommunications garantie par l'Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) ;
  • un cadre législatif et réglementaire sécurisé.
  • la tradition linguistique des directeurs d'école francophones;
  • infrastructure de télécommunications de haut niveau;
  • une proximité géographique et culturelle avec les donneurs d'ordre occidentaux, notamment ceux du marché européen ;
  • la qualité et la compétitivité de la main-d'œuvre;
  • potentiel de développement de services informatiques à valeur ajoutée (ingénierie logicielle, intégration de systèmes d'information, tierce maintenance applicative, développement d'applications mobiles, etc.).

POSITIONNEMENT STRATÉGIQUE DU SÉNÉGAL

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Le Sénégal est devenu une destination de choix pour les périphéries de l'externalisation de la relation client et des services informatiques à valeur ajoutée. Elle jouit d'une notoriété grandissante à l'international et fait partie des destinations phares pour ce type de service.

L'évolution du marché des TIC au Sénégal est fortement marquée par une convergence des services mobiles et Internet en raison de la demande croissante de services mobiles haut débit et de la mise sur le marché de nouveaux appareils mobiles et du développement d'applications et de services. mobile.

Le marché des TIC et des téléservices au Sénégal devient de plus en plus concurrentiel sur chaque segment, que ce soit avec la voix ou les services vocaux ou les communications mobiles de troisième génération.

Diverses applications mobiles sont en cours de développement pour améliorer la prestation de services dans plusieurs secteurs (agriculture, santé, éducation, finance, emploi, gouvernance et transport). Dans le secteur agricole, par exemple, un outil mobile, appelé mAgri, a été développé au Sénégal pour aider à renforcer l'efficacité des chaînes de valeur agricoles.

De plus, dans les services de banque électronique ou de banque mobile, des solutions interactives disponibles sur un téléphone mobile et qui permettent au client d'accéder aux services bancaires. Des services innovants comme la mobibank et les transferts d'argent mobiles connaissent un essor au Sénégal depuis plusieurs années, rendant la banque accessible à tous, comme en témoigne le succès du mobile banking et du mobile banking. paiements mobiles

Les plates-formes applicatives fournissant des services via des applications mobiles fournissent également des services aux particuliers et aux entreprises dans plusieurs domaines, notamment :
  • Solutions financières par transfert et paiement électroniques d'argent ;
  • Solutions micro-entreprises pour la micro-assurance santé et la gestion intégrée des réseaux de distribution. Différentes opportunités sectorielles existent dans le secteur au Sénégal, notamment :
  • Business Process Outsourcing (BPO) ou externalisation des processus métiers d'une entreprise (relation client, téléinformatique, informatique, etc.) ;
  • Ingénierie Informatique (Tierce Maintenance Applicative, Intégration de Systèmes, Développement d'Applications Spécifiques, Mobile Banking etc.) ;
  • Le Centre de Contact (Télémarketing, Hotline, Support Technique à Distance etc.) ;
  • Le Parc Technologique du Numérique (PTN) : Aménagement, sur un site clos de 25 hectares du Pôle Urbain de Diamniadio, de la première et très grande plateforme régionale de promotion de l'innovation et du développement des services numériques, créateurs d'emplois ;
  • Pôles d'Activités Numériques (Digipoles) : sur l'ensemble du territoire national, avec une phase pilote dans les Universités de Dakar, Thiès, Saint-Louis, Bambey et Ziguinchor.

Mines

PORTRAIT DU SECTEUR

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Au Sénégal, le secteur minier présente un potentiel important pour les investisseurs privés. A l'exception des phosphates, de l'or, du zircon et des calcaires industriels, le potentiel minier est largement sous-exploité.

Le Gouvernement du Sénégal, en concertation et en étroite collaboration avec les différents acteurs du secteur, a élaboré une politique minière visant à améliorer les performances des activités extractives, à attirer les investisseurs nationaux et étrangers et surtout à garantir une production nationale capable de générer de la richesse. et créer des emplois durables.

Pour valoriser toutes ses ressources minières, le Sénégal a entrepris une vaste politique d'ouverture du secteur pour développer notamment l'investissement minier étranger

En termes de ressources minérales, le Sénégal est traditionnellement connu depuis les années 1940 pour l'exploitation du phosphate.
Le Sénégal possède un sous-sol riche avec diverses ressources minérales telles que :

  • métaux précieux (or et platinoïdes);
  • métaux de base (fer, cuivre, chrome, nickel);
  • minéraux industriels (phosphates, calcaires industriels, sels, etc.) ;
  • minéraux lourds (zircon, titane, etc.);
  • Pierres ornementales et matériaux de construction. En fer, les gisements de fer sont localisés dans quatre (04) zones distinctes et les réserves prouvées sont estimées à plus de 750 millions de tonnes. L'une de ces zones abrite le projet Faleme dans le sud-est du pays, qui a une production annuelle de 15 à 25 millions de tonnes de minerai de fer. Son développement s'intègre à la création de nouvelles infrastructures routières et portuaires avec le port minéralier de Bargny.

Le bassin sédimentaire sénégalais est également riche d'autres ressources telles que le zircon, le titane, le calcaire industriel, l'attapulgite, la tourbe, le gaz naturel, etc.
Pour valoriser toutes ces ressources minérales, le Sénégal a entrepris une vaste politique d'ouverture du secteur pour développer notamment l'investissement minier étranger.

L'intérêt pour le développement du secteur des ressources minières et des engrais apparaît multiple. Ces réalisations s'inscrivent dans le cadre :

rééquilibrer la balance commerciale, amplifier les effets d'entraînement sur le reste de l'économie (ressources fiscales, agriculture, industrie, infrastructures) et contribuer au développement social à travers les mines artisanales.
l'exploitation des ressources minérales, qui est une opportunité de créer des infrastructures structurantes et de développer des activités économiques diversifiées et durables au niveau des zones de production tout en assurant la protection de l'environnement.
le développement de l'industrie minière, pour laquelle le Sénégal se positionnera comme un pôle de services de référence dans la région. Le développement d'une filière engrais avec un champion national s'inscrit dans l'objectif d'augmenter durablement la productivité et les niveaux de production agricole.

AVANTAGES COMPARATIFS

Le sous-sol sénégalais recèle de nombreux indices ou gisements de substances utiles ou minérales, ce qui laisse place à l'entrée de nouveaux investisseurs privés dans le secteur. L'intérêt pour les sables minéraux lourds du Sénégal s'est rapidement accru compte tenu des différentes opportunités qu'ils offrent. Les dunes de sable le long de la côte atlantique sont d'importants gisements de minéraux industriels tels que le zircon, les minéraux titanifères et l'ilménite.

La partie orientale du pays regorge d'importantes ressources minérales, dont certaines sont actuellement exploitées. Les prospections minières et la cartographie géologique réalisées ont permis de mettre en évidence les indices de minerais métalliques et non métalliques : platine, chrome, argent, manganèse, argiles industrielles, pierres ornementales etc.

L'Est du Sénégal dispose également d'importantes réserves de marbre de bonne qualité estimées à plusieurs millions de mètres cubes. Ces marbres dont il existe jusqu'à six (06) variétés se situent principalement à Ndebou, Bandafassi et Ibel.

Le pays a créé un climat propice à l'investissement à travers un cadre législatif et réglementaire simple, clair, transparent, flexible, compétitif et non discriminatoire et a attiré des investisseurs pour la relance et le développement des filières traditionnelles du phosphate. et l'industrie du ciment comme la recherche et l'exploitation de l'or, du fer, du marbre, etc. dans la région du Sénégal oriental et du zircon et du titane dans la Grande Côte.

Rien que pour les phosphates, l'exploitation des gisements à travers le pays, dont les réserves sont estimées entre 500 millions et 1 milliard de tonnes, place le Sénégal dans les dix premiers pays producteurs de phosphate dans le monde.

POSITIONNEMENT STRATÉGIQUE DU SÉNÉGAL

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Le Sénégal a été l'un des principaux producteurs de phosphate au monde, avec l'exploitation des grands gisements de phosphate de chaux de Taiba, dans la région de Thiès.

Le sous-sol sénégalais recèle une grande variété de richesses minérales : fer, or, cuivre, tourbe, cuivre, chrome, phosphates d'alumine, argile céramique et industrielle (attapulgite), pierres ornementales (marbre, granit, etc.), sables lourds (ilménite, zircon, rutile), sables extra siliceux (sable de verre), terre de diatomées, sel gemme, etc.

Le Sénégal dispose d'un potentiel minier important, mais seuls les phosphates et leurs dérivés (acides et engrais), les matériaux de construction (briques de pierre, ciment, argile, granulats, gypse, sable et gravier) ont jusqu'à présent dominé le secteur.

Le Gouvernement a mis en place des incitations au développement d'un secteur minier générateur de richesses, dans le cadre du Code minier.

Les objectifs retenus devraient bientôt être dépassés avec la mise en œuvre des projets du Plan Sénégal Emergent, qui offrent des opportunités avérées au secteur privé, notamment :

le développement de la filière phosphatière, grâce notamment à l'exploitation des gisements de phosphate de Matam et à la production d'engrais ;
Le projet intégré de fer de Falémé ;
Exploration et exploitation de mines à ciel ouvert :
Le traitement, la manutention et le chargement des trains de minerai
Réhabilitation des voies ferrées
La construction d'un port minier à Bargny
l'accélération de l'exploitation de l'or dans la région de Kédougou et du zircon de la Grand Côte ;
la promotion de la mine artisanale, pour en faire une véritable opportunité de développement social et économique. La réalisation de ces projets sera facilitée par la mise en place d'un véritable hub minier régional, faisant du Sénégal la zone de référence pour les services miniers. dans la région de l'Afrique de l'Ouest.

FRUITS DE MER ET AQUACULTURE

PORTRAIT DU SECTEUR

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La zone maritime sénégalaise est caractérisée par une grande diversité biologique. Les ressources exploitées comprennent quatre groupes dont les caractéristiques bioécologiques et l'importance socio-économique sont différentes : les espèces pélagiques du large (thon, espadon, marlins, etc.), les pélagiques côtiers (maquereau, sardinelle, etc.) les espèces démersales profondes (crevette, merlu, etc.) et des espèces démersales côtières (crustacés, mulets, soles, poulpes, etc.)

Quant à l'aquaculture, elle est l'un des piliers du Plan Sénégal Emergent (PSE) qui vise à faire du Sénégal un pays émergent basé sur une croissance soutenue et durable. Le Sénégal bénéficie de six (06) zones écogéographiques propices à l'aquaculture et offrant d'importantes opportunités, avec des eaux douces et marines non polluées et des sols de qualité.

La baisse de la production piscicole au Sénégal a favorisé l'introduction d'espèces issues de l'aquaculture (tilapia, silure, etc.) L'existence d'un marché local et d'exportation est confirmée par la croissance démographique mondiale et surtout africaine élevée, d'où l'augmentation des besoins de consommation en poisson des produits.
L'existence d'un marché local et d'exportation est confirmée par la croissance démographique mondiale et surtout africaine élevée, d'où l'augmentation des besoins de consommation en produits halieutiques.
Aussi, les effets bénéfiques sur la santé ont été mis en évidence avec la présence d'acides Oméga 3 produisant des effets protecteurs sur le plan cardiovasculaire.

AVANTAGES COMPARATIFS

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Le Sénégal a un espace maritime d'environ 198 000 km2 avec un large plateau continental de 23 800 km2. La côte sénégalaise est classée parmi les plus productives au monde, par saison (novembre à mai) et sous l'e et les alizés, le domaine maritime connaît une montée des eaux froides, riches en nutriments et qui favorisent le développement d'abondantes et flore et faune diversifiées.

Les facteurs écologiques suivants sont les plus prédominants :

  • Existence de six (06) zones éco-géographiques propices à la pêche en mer et à l'aquaculture et offrant des opportunités importantes
  • Disponibilité de ressources en eau suffisantes avec des caractéristiques idéales pour la production aquacole permettant des rendements à grande échelle :
  • 718 km de côtes le long de l'océan Atlantique et des embouchures de rivières
  • Le fleuve Sénégal long de 1700km
  • Le fleuve Gambie (750 km)
  • Le fleuve Casamance (300km)
  • Estuaires du Sine-Saloum
  • Lac de Guiers (280 km2) et bassins de rétention.

STRATEGIC POSITIONING OF SENEGAL

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Outre les avantages que lui confèrent sa position géographique, par son ouverture sur l'espace international et interrégional, le Sénégal regorge d'énormes potentialités dans le domaine de la valorisation et de la commercialisation des produits halieutiques.
A cela s'ajoute une forte demande de produits transformés répondant aux normes des marchés européens, américains et même asiatiques.
En ce qui concerne la production aquacole, avec la rareté des produits halieutiques dans plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, son développement repose sur plusieurs paramètres, notamment :

une chute drastique des captures de poissons favorisant l'introduction d'espèces telles que le tilapia du Nil, l'ormeau ou le poisson-chat au Sénégal ;
des températures de l'eau favorables au Sénégal, permettant par exemple au tilapia d'atteindre une taille commercialisable plus rapidement que dans d'autres pays producteurs, avec la possibilité de deux récoltes par an ;
les conditions d'élevage et d'élevage au Sénégal susceptibles de rendre la production de tilapia du Nil très compétitive ;
le potentiel de production aquacole de tilapia à Saint-Louis (notamment dans les vallées inondables) et sur la Petite Côte, en système d'élevage intensif en circuit fermé ;
potentiel de production aquacole de crevette tigrée dans les régions du Sine-Saloum et de la Casamance, soit en mode semi-intensif, soit en mode intensif.

RIZ

PORTRAIT DU SECTEUR

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Le riz est une filière stratégique pour la sécurité alimentaire et la nutrition au Sénégal. Sous l'impulsion du Gouvernement, le secteur a connu une nette consolidation ces dernières années, avec une augmentation considérable des volumes de production.

Le riz occupe une place de choix dans les habitudes de consommation des Sénégalais. En outre, la croissance démographique et l'urbanisation croissante ont considérablement augmenté les besoins de consommation de cette denrée, conduisant le Sénégal à recourir à des importations massives qui ont atteint une valeur nette de 189,27 milliards de FCFA en 2016, soit 966 498 tonnes. importé (source : NACE (Note d'analyse de la situation économique), 2016), avec une consommation moyenne de 80 kg/an par habitant, faisant du Sénégal l'un des plus gros consommateurs de riz en Afrique.

Le riz représente à lui seul près de 10% de la balance commerciale et ce phénomène tend à s'amplifier avec le temps car la production nationale croît moins vite que la consommation qu'elle ne couvre que partiellement. Pratiquée sous pluie ou sous irrigation, la riziculture, enjeu national, suscite un engouement grandissant chez les producteurs, malgré les difficultés économiques.

Le Programme sénégalais d'accélération agricole (PRACAS) vise entre autres l'autosuffisance en riz. Le PRACAS est mis en œuvre pour promouvoir la production de riz blanc de haute qualité au Sénégal, avec un objectif de 1,8 million de tonnes, dont 1,6 million de riz paddy à court terme. Le coût total du PRACAS est d'environ 74 milliards de francs CFA.

Le déficit à combler, pour satisfaire la demande nationale en riz blanc, est couvert par les importations, qui pèsent lourdement sur la balance commerciale du Sénégal et posent, dans la foulée, un véritable problème de souveraineté alimentaire.

Pour inverser cette tendance, les Pouvoirs de l'Etat ont lancé le Programme d'Accélération du Programme Agricole Sénégalais (PRACAS) qui, dans sa composante riz, vise à relancer la production rizicole dans toutes les zones de production (Vallée du Fleuve Sénégal). , Bassin de l'Anambé, zones rizicoles en conditions pluviales).

Ainsi, la promotion de la riziculture locale pour répondre à la demande nationale est une option stratégique de l'Etat, renforcée par les aléas du marché international du riz et le potentiel exceptionnel du Sénégal en ressources naturelles (abondance des ressources en eau, terres propices à la riziculture, climat favorable favorisant deux récoltes par an).

Les importations de riz ont nettement diminué entre 2016 et 2015 (- 2,77% en volume), grâce notamment à la montée en gamme et au saut qualitatif et quantitatif opéré par les producteurs locaux, ce qui permet de pallier considérablement les importants besoins en riz. importations, principalement d'Asie du Sud-Est. A cela s'ajoutent les habitudes de consommation de la population sénégalaise, avec une forte tendance récente à consommer du riz local cassé, les producteurs locaux ayant désormais une réelle maîtrise des procédés innovants d'agro-transformation.

AVANTAGES COMPARATIFS

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Grâce notamment à des ressources foncières abondantes pour la production agricole et en eau, le potentiel de l'agriculture au Sénégal est largement reconnu, notamment dans la filière rizicole. Les modèles réussis de ces dernières années fournissent de nombreuses preuves de la capacité existante des agriculteurs privés sénégalais et étrangers dans la riziculture. Les conditions climatiques et pédologiques dans tout le pays présentent un excellent environnement pour la production de riz :

l'environnement naturel confère au Sénégal un avantage avéré sur de nombreux pays, y compris certains pays exportateurs dont le Sénégal est client (instabilité climatique en Asie du Sud-Est…) ;
Depuis son introduction, la riziculture suscite un intérêt toujours croissant chez les agriculteurs. Cette appartenance n'a cessé de se confirmer quels que soient le statut et les motivations du producteur, les écosystèmes rizicoles et les systèmes de culture, et malgré les difficultés économiques ;
une synergie a été établie avec les structures de développement se traduisant, entre autres, par l'introduction de matériel végétal à haut potentiel de rendement (variétés sahéliennes)
économiquement, le prix de revient du riz local est devenu compétitif par rapport à celui du riz importé et des marges d'amélioration existent encore. Dans le même temps, la qualité s'est beaucoup améliorée, augmentant ainsi sa demande au niveau national.

POSITIONNEMENT STRATÉGIQUE DU SÉNÉGAL

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La riziculture est un élément important du développement socio-économique du Sénégal soutenu par la production agricole en quantité et en qualité. Une production locale maîtrisée et efficace permettrait au Sénégal de bénéficier d'opportunités avérées sur des marchés solvables, tant nationaux qu'étrangers.

La création d'un environnement attractif pour susciter l'intérêt du secteur privé dans le développement de la filière riz, la production d'un riz de qualité, l'augmentation de la productivité et de la production rizicole en vue d'atteindre l'autosuffisance sont des enjeux majeurs pour l'Etat sénégalais. et les acteurs du secteur.

Le climat propice à la double rotation des cultures rizicoles, le retour progressif des partenaires techniques et financiers multilatéraux qui investissent de plus en plus dans la riziculture et le contexte actuel du marché international du riz sont de belles opportunités à saisir.

Optimiser la distribution du riz local passe nécessairement par une adaptation de la production aux demandes du consommateur sénégalais. Aujourd'hui, les importations de riz sont conditionnées par des prix du riz très volatils, en plus des conditions bancaires, et ces facteurs jouent un rôle important dans les prix des importateurs. Compte tenu de l'importance et du dynamisme du marché intérieur, il existe de réelles opportunités d'investissement dans le secteur, notamment :

• Dans le développement d'unités agro-industrielles pour la production de riz paddy ;
• Dans la transformation du riz pour la consommation, suivant des modèles intégrés.

Au final, l'autosuffisance en riz apparaît comme un enjeu de souveraineté et de sécurité alimentaire visant notamment à réduire la taille de la balance commerciale.

SANTE

PORTRAIT DU SECTEUR

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L'Etat du Sénégal ambitionne de faire du secteur de la santé un levier de croissance durable. Le Sénégal est devenu la plaque tournante de l'Afrique de l'Ouest pour les services de santé en général. Cependant, le tourisme médical n'est pas encore suffisamment développé, malgré le grand potentiel et l'expertise humaine internationalement reconnue sur laquelle le pays peut s'appuyer.

Le Sénégal se distingue de la plupart des pays de la sous-région, notamment par la qualité de son plateau technique et l'expertise de ces ressources médicales, tant au niveau des activités générales que des spécialités.
De par sa position géographique privilégiée et son degré d'ouverture, le Sénégal est devenu une destination d'investissement compétitive dans le secteur de la santé.

Nous avons récemment assisté à l'émergence de plusieurs centres de santé dans des segments de pointe tels que l'imagerie médicale par résonance magnétique, qui est un moyen d'investigation moderne et puissant pour analyser le corps humain dans son ensemble, ainsi que l'exploration fonctionnelle du champ visuel et le traitement au laser des pathologies ophtalmologiques et la chirurgie réfractive au laser, entre autres.

L'expertise du Sénégal en matière de santé est reconnue de tous, avec des praticiens de renom rompus à la tâche. Le Sénégal dispose également d'une excellente faculté de médecine qui forme des ressortissants de la sous-région et du Maghreb.

AVANTAGES COMPARATIFS

Le Sénégal est devenu une destination santé et accueille des patients de plusieurs pays de l'espace CEDEAO et dispose d'atouts considérables pour promouvoir davantage sa destination afin d'attirer davantage de touristes de santé. Parmi ces atouts on peut citer essentiellement, sa position géographique privilégiée et son degré d'ouverture, la reprise du plateau technique médical, l'ouverture de plusieurs cliniques privées, un corps médical de renom et enfin une excellente faculté de médecine reconnue comme référence en Afrique et dispose d'un centre de préparation à l'agrégation au CAMES.

Grâce à sa position géographique privilégiée, le Sénégal peut tirer parti de plusieurs atouts naturels pour devenir une destination d'investissement compétitive dans le secteur des services, notamment dans le secteur de la santé. Parmi ces atouts figurent : 3000 heures d'ensoleillement par an, des températures océaniques (environ 25°C), 700 km de côtes, une proximité géographique avec les principaux marchés émetteurs, un riche patrimoine historique et culturel, un large éventail d'atouts naturels et culturels , etc.

On note également la disponibilité d'une offre extrêmement riche dans sa diversité offrant des ressources végétales intéressantes pouvant être utilisées à des fins médicinales. L'existence d'une gamme de près d'une centaine de plantes médicinales et un savoir-faire en phytothérapie peuvent également constituer une base solide pour développer un tourisme médical basé sur nos atouts naturels.

De plus, l'existence d'un microclimat produisant une sensation de fraîcheur dans les îles du Saloum, avec ses îlots bordés par la mangrove et ses nombreuses criques, qui doivent leur beauté à la présence de micro-organismes et à la forte concentration de minéraux, a favorisé l'installation de réceptifs hôteliers et de campements touristiques pittoresques proposant des soins corporels et relaxants variés (bain de boue, thermothérapie, etc.).

En termes de ressources humaines, l'expertise sénégalaise en matière de santé est reconnue de tous, avec des praticiens de renom rompus à la tâche. Le Sénégal dispose également d'une faculté de médecine qui forme des ressortissants de la sous-région et du Maghreb.

Enfin, en termes d'infrastructures, un réseau de cliniques privées et de centres spécialisés offrant une variété de traitements, ainsi que des centres de diagnostic et des laboratoires d'analyses modernes font partie des atouts dont peut bénéficier le Sénégal.

POSITIONNEMENT STRATÉGIQUE DU SÉNÉGAL

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Des cliniques spécialisées dans divers domaines de la médecine qui accueillent, pour leurs soins médicaux, de nombreux ressortissants de la sous-région, notamment mauritaniens, gambiens et maliens. Des composants de pointe tels que l'imagerie médicale, la néphrologie, la mammographie, l'analyse biomédicale, etc. ont commencé à fleurir au cours de la dernière décennie.

Pendant longtemps, le traitement de certaines maladies notamment rénales ou cardiaques, n'a pas été très développé au Sénégal. On note cependant depuis peu une reprise du plateau technique médical, notamment sur les technologies dites « invasives », pour visualiser par exemple les artères des patients et traiter les maladies coronariennes.

Pour certains diagnostics seulement, les patients sénégalais et sous-régionaux étaient obligés de se rendre soit au Maghreb, soit en Europe, soit aux États-Unis. L'ouverture de plusieurs cliniques spécialisées au Sénégal et précisément à Dakar s'inscrit dans une démarche d'offre de soins de qualité, de réduction des coûts liés à la prise en charge des patients et de limitation des évacuations à l'étranger. contribuer à l'objectif de faire de Dakar, un pôle médical sous-régional pour capter et disperser les patients de la sous-région ouest-africaine.

Le pays est aujourd'hui une destination d'investissement très compétitive dans le secteur de la santé. Cependant, pour élargir son offre sur ce segment de service, le Sénégal doit assurer une montée en gamme, dans ce secteur qui attirera les investisseurs des secteurs de pointe (biotechnologies médicales, instituts du cancer, laboratoires d'analyses). pharmaceutique, etc). Afin de conforter sa position de pôle privilégié des services de santé dans la sous-région, le Sénégal doit désormais élargir son offre d'opportunités qui en feront une destination plus attractive.

Le secteur de la santé, à haute valeur ajoutée, axé sur la recherche biomédicale, les essais cliniques, la pharmacie et la phytopharmacie, trouve au Sénégal les conditions idéales de son développement.

TOURISME

PORTRAIT DU SECTEUR

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Traditionnellement tourné vers le balnéaire et les affaires, on assiste depuis quelques années au développement de produits de niche. On distingue quatre principaux produits touristiques, avec cependant une forte prédominance du tourisme balnéaire (54% de l'offre) et d'affaires (33% de l'offre) La destination touristique "Sénégal" s'est construite autour du tourisme d'affaires et de congrès.

Dakar se positionne comme la porte d'entrée de l'Afrique de l'Ouest, pour le tourisme de congrès et d'affaires, compte tenu de sa position géographique privilégiée. La capitale est bien positionnée sur ce créneau grâce à son climat doux, sa position exceptionnelle et le dynamisme de sa diplomatie.

Les zones touristiques à forte capacité d'accueil sont Dakar (Tourisme d'Affaires et Balnéaire), Thiès (Balnéa), surtout la petite côte, la Casamance (Ecotourisme et Balnéaire), Tambacounda (Tourisme de Chasse et Découverte), Fatick (Ecotourisme) et Saint Louis (Tourisme Culturel). et tourisme balnéaire).

Il s'est progressivement développé autour des grandes stations touristiques du Sénégal, une infrastructure d'appui très importante faisant de ce secteur l'un des piliers du développement du pays.

AVANTAGES COMPARATIFS

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  • 300 jours de soleil par an ;
  • 5 heures de vol depuis le principal marché européen des émetteurs ;
  • 500 km de plages ;
  • 700 km de côtes ;
  • Aménagement de nouveaux sites en cours sur la petite côte ;
  • Segment en forte croissance ces dernières années et existence de belles opportunités de développement ;
  • Amélioration de la mobilité urbaine sur les grands axes routiers ;
  • Des atouts naturels importants avec des écosystèmes côtiers, fluviaux et terrestres ;
  • Richesse de la biodiversité
  • Six (06) parcs nationaux
  • Quatre (04) réserves naturelles ;
  • Fort développement de niches comme le Tourisme de Découverte et la Pêche Sportive.

POSITIONNEMENT STRATÉGIQUE DU SÉNÉGAL

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Le secteur du tourisme offre un large éventail d'opportunités dans différents secteurs et activités notamment le développement des zones touristiques, l'hôtellerie et la restauration, le transport touristique, le renforcement des capacités et des services, l'organisation de conférences et de congrès, les activités de loisirs et sportives etc.

Le nouveau positionnement du développement touristique du Sénégal repose sur une stratégie nationale d'augmentation de l'offre et de la qualité. C'est aussi une question de durabilité, en prenant en compte, dès la conception initiale du projet, les enjeux environnementaux, biophysiques et sociaux.
Le secteur du tourisme offre un large éventail d'opportunités dans différents secteurs, y compris le développement de zones touristiques, d'hôtels et de restaurants, d'activités ludiques, etc.

Les principales opportunités qui existent sont, entre autres :

  • Mise en place de 3 à 6 développements touristiques intégrés et ciblés autour de segments clairs (balnéaire, culturel/religieux, affaires, éco-tourisme), avec une offre produit riche, diversifiée et spécifique au(x) segment(s) ciblé(s) ;
  • Développement de l'offre d'aérien et de city trip à Dakar et sa zone périphérique ;
  • Réaménagement de Saly avec le développement du tourisme intérieur ;
  • Aménagement du Niokolo-Koba et développement d'une offre d'éco-tourisme / tourismecynégétique (safari).
  • Développement de stations touristiques de nouvelle génération : i. Joal-Finio : Ilot de 800 mètres de long à aménager avec un terrain hôtelier d'une capacité de 250 chambres, un local commercial, un jardin écologique, etc.ii. Pointe Sarène : 110 ha à développer avec cinq (05) hôtels d'une capacité totale de 1600 chambres, 120 villas haut de gamme, une base nautique, etc.iii. Mbodiène : 504 ha à développer avec quatre (04) hôtels, centres commerciaux, golfs, parc de loisirs, etc.
  • Accueils touristiques (hôtels, resorts, restaurants)
  • Instituts de formation

Infrastructures culturelles et récréatives